FONDATION FRANÇOIS SCHNEIDER TALENTS CONTEMPORAINS
2018 17.03 - 27.05
exposition collective avec Muriel Bordier, Asieh Dehghani, Laurent Mareschal, Johan Parent, Paul Souviron,
commissariat Marie Terrieux
TALENTS CONTEMPORAINS
6e ÉDITION
2018 17.03 - 27.05
exposition collective avec Muriel Bordier, Asieh Dehghani, Laurent Mareschal, Johan Parent, Paul Souviron,
commissariat Marie Terrieux
L’exposition des lauréats de la 6ème édition du concours Talents Contemporains de la Fondation François Schneider présente les travaux de Mathieu Bonardet, Muriel Bordier, Asieh Dehghani, Laurent Mareschal, Johan Parent et Paul Souviron. Flux interactif, gouffre dessiné, thermes photographiés, fleuve filmé, station de lavage chorégraphiée ou onde moulée sont leurs différentes propositions. Ayant chacun des formations et parcours différents, des langages visuels singuliers, il est difficile de thématiser l’ensemble des oeuvres ici présentées et de les rassembler sous une grande bannière, si ce n’est l’eau comme fil conducteur. Mais si l’eau est un sujet universel et intemporel, il est très vaste et les approches de chacun varient de la question liquide-solide à celle des frontières ou encore la sécheresse Il faudrait plutôt y voir une photographie du monde actuel et de la place constante de l’homme en son sein.
La force et la fragilité de la série Gouffres est à l’image du travail que Mathieu Bonardet développe depuis le début des années 2010 : une oeuvre en tension où cohabitent le vide et le plein. Gouffres développée en 2016 est constitué de 16 dessins. La série inaugure une nouvelle étape puisque ses œuvres étaient jusqu’alors présentées sous forme de diptyque ou unique. Dans Gouffres on est face à une séquence cinématographique, une planche contact.
Conçu de façon méthodique et organisée à l’instar de tout son travail, l’artiste utilise en premier lieu le croquis comme moyen de recherche. La géométrie et la perspective interviennent beaucoup dans son processus. Dans sa démarche méticuleuse il questionne le rapport à l’échelle mais aussi au corps en utilisant le sien comme mesure référentielle. Le spectateur est happé par la force des flux contraires dessinés et directement submergé par le dessin Les dessins, souvent marouflés sur bois, tentative de transformation de la fragilité en robustesse, sont alors posés à terre tels des sculptures. Ils interrogent sur la relation au sol, est-ce une immersion dans les abymes ou une élévation ?
Dans la grande majorité des oeuvres de M. Bonardet, des plaques tectoniques se télescopent, des fentes se dessinent et créent un espace de rupture qui au-delà de son aspect formel fait certainement référence à toute la symbolique des rapports humains.Marie Terrieux
© vidéo Fondation François Schneider
Fondation François Schneider, 27 rue de la Première Armée 68700 Wattwiller
www.fondationfrancoisschneider.org
La force et la fragilité de la série Gouffres est à l’image du travail que Mathieu Bonardet développe depuis le début des années 2010 : une oeuvre en tension où cohabitent le vide et le plein. Gouffres développée en 2016 est constitué de 16 dessins. La série inaugure une nouvelle étape puisque ses œuvres étaient jusqu’alors présentées sous forme de diptyque ou unique. Dans Gouffres on est face à une séquence cinématographique, une planche contact.
Conçu de façon méthodique et organisée à l’instar de tout son travail, l’artiste utilise en premier lieu le croquis comme moyen de recherche. La géométrie et la perspective interviennent beaucoup dans son processus. Dans sa démarche méticuleuse il questionne le rapport à l’échelle mais aussi au corps en utilisant le sien comme mesure référentielle. Le spectateur est happé par la force des flux contraires dessinés et directement submergé par le dessin Les dessins, souvent marouflés sur bois, tentative de transformation de la fragilité en robustesse, sont alors posés à terre tels des sculptures. Ils interrogent sur la relation au sol, est-ce une immersion dans les abymes ou une élévation ?
Dans la grande majorité des oeuvres de M. Bonardet, des plaques tectoniques se télescopent, des fentes se dessinent et créent un espace de rupture qui au-delà de son aspect formel fait certainement référence à toute la symbolique des rapports humains.
www.fondationfrancoisschneider.org